Témoignage sur la médiation
Flore Vialet
Il y a l’avant et il y a l’après…
La méditation transcendantale n’a pas changé ma vie du tout au tout. J’ai les mêmes emmerdes, les mêmes angoisses, les mêmes défauts, les mêmes croyances limitantes, les mêmes plaques d’eczéma (un peu moins grandes peut être) et le même ex mari (un peu plus gros sans doute). Oui, ma vie est restée sensiblement la même.
Mais tout est dans cette différence sensible…ce petit interstice…comme une fente dans une porte qui donnerait sur l’Espace: la fente est minuscule, à peine perceptible. Et pourtant, quand on y colle son oeil, on aperçoit le Cosmos.
Et quand je regarde par cette fente, la sensation de pesanteur, intrinsèque à cette “fucking” incarnation terrestre, s’allège…la charge semble moins lourde, le sol moins collant, les murs moins hauts…tout semble plus facile, plus accessible et plus joyeux.
Parfois même, l’univers des possibles brille de toute sa clarté, sans éblouir le moins du monde, et la rigidité de la temporalité linéaire se liquéfie dans la lumière.
Plus prosaïquement, la pratique de la méditation diminue mes maux de tête, mes douleurs de règle, ma fatigue.
Et je crois qu’elle ouvre un canal…un canal de communication avec mes Guides, mes Anges et tout autre Entité bienveillante, qui ont la bonté de m’accompagner dans cette vie.
Je vous partage un exemple, que je n’oublierai jamais car, en l’occurence, il a eu un impact décisif dans ma vie.
C’était il y a 3 ans. J’étais en plein divorce. Mon futur ex mari réclamait instamment la vente de la maison dans laquelle je vivais depuis à peine 1 ans avec nos 2 enfants. Sa demande, aussi soudaine qu’impérieuse, nous plaçait tous les 3 dans une situation douloureuse. Je n’étais pas en mesure de racheter l’intégralité de ses parts et la perspective de quitter cette maison à peine acquise représentait une catastrophe financière pour moi et un désastre émotionnel pour les enfants.
Il me fallait trouver une solution, c’était impératif.
Un matin, après le départ des enfants pour l’école, j’errais dans la maison, visitant pleine de tristesse chaque pièce que j’étais en train de rénover. J’entrai dans la chambre de mon fils, que je venais de finir. Je m’assis sur son petit fauteuil, à côté de la fenêtre et décidai de méditer. Je fermai les yeux et je priai très fort mes guides de me venir en aide. J’ai prié l’âme de la maison, également, demandant son soutien…puis je suis tombée en méditation…tombée est le mot approprié car j’ai été happée par le chariot du mantra au coeur d’un néant dont je suis subitement sortie 20 minutes après.
J’ai ouvert les yeux et la solution s’est imposée à moi immédiatement. Claire, évidente, certes ardue mais faisable. Une joie immense m’a envahie. Un espoir et une énergie inédites. J’ai passé les quelques semaines qui ont suivi à concrétiser l’idée qui a fini par aboutir. Mon futur ex a reçu son argent et nous avons gardé la maison.
Je ne rentrerai pas dans les détails de la stratégie mise en oeuvre car ce n’est pas le propos ici. Mais cette solution qui a surgi de nulle part a été non seulement validée mais applaudie par les notaires et avocats concernés, que l’idée n’avait pas frôlés.
Je n’ai aucune compétence particulière de notariat ou de jurisme. Mais la méditation a, ce jour là, abattu les remparts de mon angoisse et m’a rendue disponible à recevoir aide et inspiration.
Disponible….c’est de cela dont il s’agit. La pratique de la méditation rend disponible à soi et aux infinies richesses qu’offrent l’Univers.
Je ne remercierais jamais assez Anne et Philippe car c’est à eux que je dois mon apprentissage. C’est beau, la notion d’apprentissage, de transmission…beau et ancestral. Je vous remercie, Anne et Philippe et vous suis reconnaissante à vie…
Flore
Mr Philippe Chauvancy
Professeur de méditation transcendantale, Saint-Pétersbourg
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